Les marbres sauvages d iris Vargas

artiste sculpteur

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Les marbres sauvages

Rendons un hommage justifié à Iris VARGAS.

IrisQuel sûr et patient cheminement dans cette plaisante création que j’ai eu le plaisir de suivre depuis sa première apparition en 1987 à l’Ambassade du Vénézuela à PARIS. Sans nul doute voilà une artiste qui démontre une sûre intuition dont elle use avec adresse et mieux encore un sens inné de la pierre qu’elle travaille directement avec maîtrise, dominée par une passion pour rendre celle-ci particulièrement vivante sans obéir à quelque système préconçu.

Car Iris Vargas n’a cessé au long des années d’améliorer sa technique, de s’octroyer davantage de liberté imaginative. Quelle prise de conscience depuis ses débuts où elle réalisait, dans le monde presque hyper réaliste, d’étranges oiseaux agrémentés à l’occasion d’ajouts en cuivre rouge ou autres ornements véristes.

Aujourd’hui, le bestiaire qu’elle nous offre est d’une infinie et souriante variété, comme le furent précédemment ses têtes et gracieuses silhouettes féminines d’une élégante virtuosité. Nous passons ici devant les différents types d’oiseaux ou de poissons, devant les animaux familiers : chiens, chats ou animaux sauvages, tous saisis dans leur éternelle vérité, leur habituelle attitude. Mais pas l’ombre de quelque naturalisme ne subsiste, sinon une simple allusion significative, une brève suggestion qu'elle sait extraire de la texture, de la structure et de la couleur des matériaux dont elle tire adroitement les meilleurs effets. Ne posséde t'elle pas un sens artisanal exigeant dont elle a donné des preuves de plus en plus convaincantes ?

 

Gaston DIEHL, critique d'art.